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BIP! Finder for COVID-19

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3101Les manifestations neurologiques post-vaccination Covid-19: conséquence ou coïncidence ?  

Introduction Depuis l’introduction du vaccin contre la Covid-19, plusieurs complications neurologiques post vaccinales ont été signalées. Son incrimination est encore à démontrer. Objectifs Décrire les manifestations neurologiques post vaccinales et discuter les mécanismes physiopathologiques responsables. Patients et méthodes Une étude prospective a été menée au service de neurologie du CHU Sahloul entre juillet et novembre 2021, incluant les patients qui ont présenté des manifestations neurologiques quelques jours à quelques semaines après une vaccination anti Covid-19. Le type du vaccin, le délai d’apparition des symptômes et les résultats des explorations biologiques et radiologiques ont été recueillis. Résultats Douze patients avaient présenté des symptômes neurologiques après la vaccination. Ces manifestations ont été signalées après la première dose pour la plupart des patients (n =10) avec un délai moyen de 12jours. Le vaccin le plus incriminé était AstraZeneca (n =8), suivi par Pfizer (n =3) et Janssen (n =1). Les différents tableaux neurologiques étaient : AVC ischémique (n =3), syndrome de Guillain-Barré (n =2), myélite (n =2), crises épileptiques (n =3) et poussée de sclérose en plaques (n =2) Discussion La relation temporelle et l’exclusion des autres causes suggèrent que ces manifestations neurologiques pourraient être liées à la vaccination Covid-19 chez nos patients. La physiopathologie de ces complications est encore mal élucidée. L’expression de la protéine spike par les cellules humaines pourrait déclencher une réaction inflammatoire, similaire à celle induite par le virus lui-même, conduisant à ces complications neurologiques. Conclusion Les manifestations neurologiques post vaccinales sont diversifiées et potentiellement graves et handicapantes. Leurs fréquences et l’imputabilité du vaccin reste à préciser.

Rev Neurol (Paris)2022       CORD-19
3102Hémichorée-hémiballisme post-vaccination Covid-19: à propos d'un cas  

Introduction Nous rapportons un cas d’hémichorée-hémiballisme survenu chez un homme de 90 ans après une vaccination contre la Covid-19 par Pfizer/BioNTech (Comirnaty*). Observation Un patient de 90 ans a présenté un tableau aigu d’hémichorée-hémiballisme gauche, quelques heures après sa deuxième injection du vaccin Pfizer/BioNTech contre la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), et 21jours après la première injection. Les mouvements de l’hémicorps gauche étaient accompagnés de dyskinésies bucco-faciales et d’une dysarthrie. Le reste de l’examen neurologique était normal. L’imagerie par résonance magnétique cérébrale réalisée à deux reprises (à un et deux mois de la deuxième dose) et l’électroencéphalogramme étaient normaux. Les bilans auto-immuns (anti-onconeuronaux, anticorps anti-phospholipides) et infectieux étaient négatifs. Le bilan métabolique était normal. L’analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR) a retrouvé une synthèse intrathécale d’immunoglobulines, sans méningite, ni hyperprotéinorachie. La tomographie par émission de positons cérébrale au 18F-FDG (TEP-FDG) montrait une asymétrie de fixation au profit du putamen droit. Un traitement symptomatique par Tétrabénazine puis Olanzapine a été essayé sans efficacité. L’administration de Méthylprednisolone intraveineuse a fait régresser les mouvements anormaux, après trois jours de traitement, avec également une résolution de l’asymétrie de fixation du putamen sur la TEP-FDG de contrôle. Discussion Il s’agit du deuxième cas d’hémichorée-hémiballisme secondaire à une vaccination par Comirnaty*. Deux cas similaires ont été rapportés après le vaccin AstraZeneca*. Nous avons retenu le diagnostic de réaction dysimmunitaire post-vaccinale devant un délai de survenue compatible, la présence de bandes oligoclonales dans le LCR, un hypermétabolisme putaminal droit en TEP-FDG, la normalité des autres explorations et l’efficacité des corticoïdes. Conclusion Une hémichorée-hémiballisme consécutive à une réaction dysimmunitaire post-vaccination contre la Covid-19 est décrite, avec une amélioration de la fixation putaminale à la TEP-FDG et un amendement des symptômes après corticothérapie.

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3103Apport de l'ENMG dans le diagnostic d'une polyradiculonévrite aiguë post-Covid-19 au center hospitalier de Gonesse: à propos d'une observation et revue de la littérature  

Introduction L’infection à Covid-19 est associée à diverses complications neurologiques, dont la polyradiculonévrite. L’objectif de cette étude était de décrire les anomalies électrophysiologiques typiques d’une polyradiculonévrite post-Covid-19. Observation Nous rapportons l’observation clinique de monsieur Z.A, âgé de 66 ans, retraité, aux ATCDs de Covid-19 en décembre 2020, de dyslipidémie, de diabète de type II depuis 10 ans et de lombalgie chronique, reçu au centre hospitalier de Gonesse dans un tableau de paraparésie flasque aréflexique et symétrique d’évolution ascendante, dont la symptomatologie s’est progressivement étendue sur quelques semaines après une infection à Covid-19 qui aurait occasionné un déconditionnement physique suivi d’une paresthésie distale des 4 membres, le tout dans un contexte de faiblesse musculaire. L’examen neurologique réalisé montre une faiblesse des 4 membres à prédominance crurale, les réflexes ostéotendineux abolis, un tonus musculaire diminué avec une force musculaire cotée à 3/5 aux membres inférieurs et 4/5 aux membres supérieurs. La radiographie thoracique avait révélé des altérations évocatrices d’une pneumonie secondaire à la Covid-19. Le test PCR pour le Sars-Cov-2 avait produit des résultats positifs, la ponction lombaire avait montré une hyperprotéinorachie à 1,5g/L. L’ENMG réalisé était en faveur d’une polyradiculonévrite type Guillain-Barré. Discussion La polyradiculonévrite est une pathologie qui peut être associée à la Covid-19. Dans une revue systématique récente, il a été signalé que des cas isolés de polyradiculonévrite secondaires à l’infection à Covid-19 sont survenus. La majorité des cas rapportés avaient un modèle AIDP typique, composé d’un neurosenseur principalement démyélinisant. Les variantes AMSAN sont relativement rares. Notre cas clinique vise surtout à compléter l’ensemble des connaissances existantes et à aider les cliniciens à mieux gérer les complications neurologiques de Covid-19. Conclusion La survenue de cas de polyradiculonévrite aiguë ne constitue pas une surprise dans la mesure où cette neuropathie inflammatoire est souvent précédée d’un épisode infectieux.

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3104Les anomalies EEG précoces sont associées à l'évolution des patients Covid-19 hospitalisés en réanimation pour syndrome de détresse respiratoire aiguë: une étude prospective observationnelle bicentrique  

Introduction L’encéphalopathie aiguë est fréquente chez les patients Covid-19 hospitalisés en réanimation. Objectifs L’objectif était de décrire les anomalies cliniques et électro-physiologiques précoces associées à la survenue d’une encéphalopathie aiguë (coma, délirium) chez des patients hospitalisés en réanimation pour pneumopathie Covid-19 sévère. Patients et méthodes Nous avons réalisé un examen neurologique et un électroencéphalogramme chez des patients hospitalisés en réanimation et sédatés profondément pour syndrome de détresse respiratoire aiguë Covid-19 au cours une étude prospective observationnelle bicentrique entre avril et décembre 2020. Une association entre anomalie clinique et EEG avec la mortalité et l’évolution neurologique à 28jours a été recherchée. Résultats 52 patients ont été inclus, 81 % d’homme, âgé de 68 [56–74] ans. Le rythme de fond était ralenti, discontinu et/ou aréactif chez 93 %, 48 % et 33 % des patients respectivement. Un EEG discontinu était associé à moins de jours vivant à J28 sans coma (1 vs 22, p <0,001) et délirium (0 vs 17, p =0,001) et une mortalité accrue (40 % vs 4 %, p =0,001), indépendamment de la sédation. Discussion Les anomalies EEG précoces sont fréquentes chez les patients hospitalisés en réanimation pour pneumopathie sévère à Covid-19. Un tracé discontinu et/ou aréactif était associé à la mortalité et à l’évolution neurologique péjorative. De même une dysfonction du tronc cérébral était également associée à une moindre récupération du coma et du délirium. Ces éléments suggèrent qu’une agression cérébrale aiguë précoce est présente dans cette population. Conclusion Les anomalies cliniques et électrophysiologiques sont fréquentes et prédictives de la mortalité et de l’évolution neurologique chez les patients hospitalisés en réanimation pour pneumopathie grave à Covid-19, suggérant une agression cérébrale aiguë précoce dans cette population.

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3105Démyélinisation centrale et périphérique post-COVID-19: quels liens ?  

Introduction Depuis le début de la pandémie, des cas isolés de tableaux neurologiques démyélinisants ont été décrits suite à l’infection par le Sars-Cov-2. Elles concernent le système nerveux central et périphérique. Objectifs Étudier les caractéristiques des manifestations neurologiques démyélinisantes découvertes dans les suites d’une infection au Sars-Cov-2. Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude transversale menée entre mars 2021 et novembre 2021 au sein du service de neurologie de l’hôpital Razi incluant les patients se présentant pour prise en charge d’une démyélinisation du système nerveux après une infection par le Sars-Cov-2. Nous avons étudié les caractéristiques des manifestations neurologiques démyélinisantes découvertes dans les suites d’une infection au Sars-Cov-2. L’analyse des données a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS 26. Résultats Dix patients (H/F=1,5; âge moyen=44 ans) présentaient des tableaux démyélinisants clinico-radiologiques apparus après un délai moyen de 43jours. Les manifestations centrales, étaient 3 myélites, 2 neuro-myélites optiques, 2 neuropathies optiques rétrobulbaires et un syndrome du tronc cérébral. Trois cas répondaient aux critères diagnostiques de sclérose en plaques et un cas à une maladie à anti-MOG. Les démyélinisations périphériques étaient 1 cas de polyradiculo-neuropathie et 2 cas d’atteinte tronculaire. Discussion Les données expliquant la démyélinisation post Covid-19 sont limitées. Dans notre série, la démyélinisation du système nerveux central prédominait. L’infection pourrait constituer un facteur déclenchant du processus démyélinisant ou le dévoilant. Au niveau central, la stimulation de l’immunité innée et adaptative induit des modifications neuronales et gliales. Au niveau périphérique, une auto-immunité par mimétisme moléculaire est suggérée. Conclusion Les manifestations neurologiques démyélinisantes post covid-19 sont polymorphes. La responsabilité du virus dans l’induction et le maintien du processus démyélinisant reste à confirmer ce qui constitue un challenge diagnostique.

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3106Une encéphalite dysimmune post-Covid mimant un syndrome de CLIPPERS extrapontique  

Introduction L’infection pandémique à Sars-Cov-2 est largement associée à des encéphalites immunomédiées survenant pendant ou après l’infection, elles peuvent comporter des aspects clinico-radiologiques divers. Observation Patient âgé de 72 ans aux antécédents d’HTA, de DNID et de glaucome a présenté il y a 8 mois une pneumopathie fébrile à Sars-Cov-2 de 25 %, d’évolution favorable. 3 mois après, les parents rapportent des troubles du comportement et de la thymie puis isolement, méconnaissance de l’entourage avec perte rapide de l’autonomie. L’examen neurologique retrouvait un syndrome mnésique, un syndrome dysexécutif et un parkinsonisme. L’IRM cérébrale retrouvait une plage d’hypersignal T2 flair de l’uncus temporal droit et des régions capsulo-lenticulaires bilatérales plus marquée à gauche avec une prise de contraste punctiforme centimétrique à gauche, l’étude du LCR montrait une synthèse intrathécale d’IgG, le bilan immunologique a révélé une positivité des AAN et le dosage des ANCA était négatif, le dosage des anticorps antineuronaux, les marqueurs tumoraux le scanner thoraco-abdomino-pelvien sont négatifs. 3 semaines après la 1ère cure d’immuno-globuline une aggravation des troubles cognitifs, des troubles de la posture et de la marche ont étés notés, l’IRM cérébrale de contrôle objectiva une extension des lésions avec de nombreuses prises de contraste punctiformes en régions capsulolenticulaires, insulaires et temporales mimant un « Supratentorial lymphocytic inflammation with parenchymal perivascular enhancement responsive to steroids » SLIPPERS, un variant du syndrome de Clippers. Discussion Les atteintes neuro-inflammatoires du SNC type encéphalites liées à la Covid-19 restent des manifestations rares avec une prévalence globale estimée à 9/1000 mais largement décrites dans la littérature, seules quelques rares cas de syndromes de Clippers ont été rapportés à ce jour. L’observation sus décrite d’une encéphalite subaiguë avec un aspect IRM Slippers like, sans toutefois la preuve de cortico-sensibilité, et sans autres causes établies est de mécanisme immunomédié probable survenant dans les suites retardées de la Covid-19. Conclusion Le Slippers, un variant du syndrome de Clippers, est une entité rare et, à notre connaissance il s’agit du premier cas rapporté dans les suites d’un Covid-19. D’autres descriptions futures sont nécessaires afin d’établir un lien de causalité.

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3107Manifestations neurologiques associées à la Covid-19  

Introduction Plusieurs complications neurologiques ont fait suite aux infections par la Covid-19. Les plus fréquentes sont les accidents vasculaires cérébraux, les thromboses veineuses cérébrales (TVC), les encéphalites et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) Objectifs Faire un récapitulatif des différentes manifestations neurologiques rapportées par nos malades en relevant les particularités épidémiologiques, cliniques et para cliniques de chacune. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective comportant 7 patients ayant été suivis pour des manifestations neurologiques faisant suite à une infection à la Covid-19. Les données épidémiologiques, cliniques, biologiques ainsi que les résultats des examens complémentaires de tous les patients ont été collectés afin de relever les particularités de ces complications. Le délai entre le début de l’infection et l’apparition de chaque complication neurologique a été déterminé dans chaque cas. Résultats Trois patients ont présenté une TVC après une infection par la Covid-19. Trois malades ont présenté un SGB dans sa forme démyélinisante, dont la survenue était concomitante à l’infection chez 2 patients, et 2 mois après pour le 3ème. Un patient âgé de 53 ans a présenté un AVC ischémique sylvien profond. Une angéite post infectieuse liée à la Covid-19 a été retenue. L’enquête étiologique était négative chez tous les patients hormis une infection par la Covid-19. Discussion Les complications neurologiques de la Covid-19 sont polymorphes. Les manifestations cérébrovasculaires artérielles et veineuses s’expliquent surtout par un état d’hypercoagulabilité pouvant persister après l’infection, expliquant le délai entre celle-ci et l’apparition des symptômes. La survenue du SGB après l’infection par la Covid-19 est expliquée par une réaction inflammatoire et immunitaire suite à un mimétisme moléculaire entre la myéline et le virus. Conclusion Les manifestations neurologiques liées aux infections par la Covid-19 ont prouvé sa neuro-virulence. Mais, des associations fortuites en l’absence de relation causale avec la Covid-19 peuvent se voir.

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3108Les manifestations neurologiques de la pandémie Covid-19  

Introduction Le virus Sars-Cov-2 peut induire, par différents mécanismes physiopathologiques, des complications neurologiques affectant le système nerveux central (SNC) et mais périphérique (SNP). Celles-ci interviennent à différentes phases de l’infection. Objectifs Déterminer et décrire les particularités des manifestations neurologiques de l’infection au virus Sars-Cov2. Patients et méthodes Nous avons rapporté tous les patients qui ont été hospitalisés où suivis à la consultation externe de neurologie pour une complication neurologique de l’infection Covid-19. Les caractéristiques des patients et leur évolution ont été analysées rétrospectivement. Résultats Il s’agit de 14 patients : 3 femmes et 11 hommes, avec un âge moyen de 50 ans. On note 2 cas de thrombose veineuse cérébrale (TVC) du sinus sagittal supérieur révélant l’infection et révélé par des crises épileptiques. 6 patients avec une polyradiculonévrite aiguë sensitivomotrice à mécanisme axonal, dont 3 hommes d’âge supérieur à 50 ans et un enfant âgé de 15 ans, l’évolution est favorable dans la plupart des cas. Le reste de nos patients (6 malades) ont présenté un AVC ischémique dans le territoire carotidien. Discussion Les AVC et la TVC constituent les complications fréquentes du SNC à la phase aiguë, dont les mécanismes physiopathologiques impliquent essentiellement un état hypercoagulable. Les autres complications impliquent d’autres mécanismes : une réaction auto-immune (syndrome de Guillain-Barré), une atteinte virale indirecte (encéphalopathie, neuropathie de réanimation). Il est possible que d’autres symptômes se développent en phase post-infectieuse ou chronique. Conclusion Les manifestations neurologiques au cours de l’infection SARS-COV2 sont fréquentes et hétérogènes. La survenue à plus long terme dans le cadre du Covid long est possible, la description et l’exploration font l’objet de nombreuses études en cours.

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3109Syndrome de Guillain-Barré post-COVID-19: à propos d'un cas  

Introduction Le syndrome de Guillain-Barré est une PRNA. Une infection bactérienne ou virale précède souvent de 1 à 3 semaines la symptomatologie. Nous rapportons une variante du syndrome de Guillain- Barré sans signes prodromiques post SRAS-CoV-2. Observation Nous décrivons un cas clinique d’une patiente âgée de 11 ans dans les antécédents on retrouve PCR positive pour le SRAS-CoV-2 cas contact, 3 semaines avant l’apparition des symptômes neurologiques. La patiente a présenté une paraparésie sensitivomotrice d’évolution ascendante avec des myalgies intenses et une paralysie faciale gauche. Un ENMG a mis en évidence une polyradiculonévrite aiguë démyélinisante avec une dissociation albumino-cytologique. Administration précoce d’immunoglobulines en intraveineuses. L’évolution après 4 semaines après le traitement a été favorable et une prise en charge en médecine physique et de réadaptation a permis une bonne évolution du déficit moteur. Discussion Le tableau clinique a fait suite à une forme bénigne de SARS-CoV 19 sans signes respiratoires ni fièvre les signes neurologiques ont débuté 3 semaines après l’infection. Ce tableau peut s’expliquer par le fait que l’infection par le SRAS-CoV2 peut rompre l’auto tolérance immunologique. Conclusion Notre cas attire l’attention sur la survenue d’une PRNA chez des patients atteints de Covid-19, qui n’ont pas présenté de symptômes respiratoires ou généraux. Le syndrome de Guillain-Barré peut être une complication du SRAS-Cov-2.

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3110Myélite, névrite optique et hypertension intracrânienne dans le cadre d'une maladie à anti-MOG après vaccination anti-COVID-19: à propos d'un cas et revue de la littérature  

Nous rapportons le cas d’une patiente de 35 ans sans antécédent notable, qui a présenté un épisode neurologique dans les suites d’une vaccination ChAdOx1 nCoV-19 (COVISHIELD AstraZeneca) contre le SARS-CoV-2. Une semaine après la vaccination, la patiente a présenté des céphalées avec nausées et douleurs rétro-orbitaires sans anomalie à la consultation d’ophtalmologie, suivie une semaine plus tard d’une rétention aiguë d’urine spontanément résolutive. Trois semaines après, la patiente est hospitalisée pour un syndrome confusionnel bref. La ponction lombaire retrouvait une méningite panachée (189 éléments, 64 % de lymphocytes, protéines 0,66g/L), d’amélioration spontanée en 2 semaines. L’IRM cérébromédullaire a révélé une myélite en C2, des hyper signaux du corps calleux, du tronc cérébral et du diencéphale mais également des signes évocateurs d’hypertension intracrânienne avec une dilatation des gaines des nerfs optiques. L’examen ophtalmologique a mis en évidence un œdème papillaire bilatéral asymétrique avec une acuité visuelle conservée. Dans ce contexte, la ponction lombaire a été re-contrôlée avec une pression d’ouverture à 31cmH2O. Des anticorps anti-MOG ont été retrouvés à la fois dans le sérum et dans le LCR. La ponction lombaire évacuatrice et l’introduction d’un traitement par acetazolamide a permis une amélioration rapide des symptômes. À six mois du début des symptômes, la patiente a présenté une baisse de l’acuité visuelle à 9/10 dans un contexte de céphalées, faisant découvrir une névrite optique droite. Les anti-MOG étaient toujours détectables dans le sérum. Un traitement par trois bolus de methylprednisolone a été débuté avant un relais par azathioprine. À quatre mois de l’introduction d’azathioprine, aucune récidive n’a été observée. Au total, il s’agit d’un épisode inflammatoire récidivant polyfocal du système nerveux central avec myélite cervicale, méningoencéphalite et hypertension intracrânienne associée à des anticorps anti-MOG dans les suites d’une vaccination COVID-19.

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3111CONTROVERSE: je dois modifier la charge thérapeutique de la SEP en période COVID-19: vaccinations et traitements de fond-contre  

Nous traversons depuis le début de l’année 2020 une pandémie liée à l’émergence d’un nouveau coronavirus SARS-CoV-2 susceptible de causer des atteintes pulmonaires et systémiques sévères. Si certains facteurs de risque ont été identifiés de manière précoce (âge, surpoids, diabète, comorbidités cardiovasculaires ou respiratoires), la question relative au risque de survenue d’une forme sévère chez les patients recevant un traitement immunoactif a rapidement été soulevée et plusieurs registres nationaux ou internationaux ont été mis en place afin d’obtenir des éléments de réponse. Les enseignements tirés de ces registres ont permis de confirmer que les facteurs de risque de forme sévère et de décès chez les patients atteints de sclérose en plaques étaient globalement identiques à ceux qui ont été identifiés dans la population générale. Cependant, certains traitements immunosuppresseurs ont également été pointés comme pouvant augmenter le risque d’évolution péjorative. Le sujet de cette controverse est de savoir si la modification de la balance bénéfice/risque engendrée par cette situation est suffisamment marquée pour induire une modification profonde de la stratégie thérapeutique chez les patients atteints de sclérose en plaques. Cette réflexion doit maintenant intégrer les moyens de prévention et de traitement dont nous disposons contre cette infection. Dans cette présentation, nous aborderons les arguments allant à l’encontre d’une modification de la stratégie thérapeutique habituelle.

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3112Sclérose en plaques et Covid-19: interactions entre les vaccins du Covid-19 et la Disease Modifying Therapy (DMT), étude d'une cohorte monocentrique  

Introduction La SEP bénéficie d’un traitement de fond qui modifie le fonctionnement du système immunitaire. Durant la pandémie du Covid-19, cette population était exposée au dilemme d’un virus et vaccination inconnus. Objectifs Décrire l’association SEP et infection au Covid-19. Identifier la réponse vaccinale en fonction du taux sérique des anticorps du Covid-19. Patients et méthodes Nous avons mené une étude prospective monocentrique incluant 30 patients atteints de SEP dans ses différentes formes cliniques. Le diagnostic positif s’est basé sur les critères de Mc Donalds 2017. Un interrogatoire fondé sur les définitions alternatives de l’OMS sur l’infection au Sars-Cov-2 a été réalisé afin de rechercher les symptômes typiques. Tous ont bénéficié d’un RT-PCR sur écouvillon nasopharyngé et d’une sérologie du Covid-19 en utilisant la technique de chimiluminescence. Résultats L’âge moyen était de 35,8 ans. La prévalence de l’infection Covid était de 39,2 % avec 100 % de forme clinique légère. Toutefois, 77,7 % étaient déjà vaccinés dont 66,7 % sous immunosuppresseurs (IS) et 33,3 % sous immunomodulateurs (IM) avec une durée moyenne de traitement de 4,9 ans. La sérologie IgG était positive chez 58,3 % des SEP vaccinés après un délai moyen de 50,8jours. Le taux moyen d’IgG chez les patients sous (IS) et (IM) était respectivement de 109,4UI/mL et 33,9UI/mL. Discussion La prévalence de l’infection au Sars-Cov-2 chez nos patients rejoint celle de la population générale. Uniquement des cas d’infection légère ont été retrouvés chez nos patients et ce malgré les DMT suggérant une action protectrice par l’inhibition de la cascade cytokiniques responsables des tableaux graves. La présence d’IgG insinue qu’il existe peu d’effets des DMT sur l’immunité humorale. Conclusion Les patients SEP n’ont pas à modifier ou suspendre leur traitement de fond. L’immunité humorale induite par le vaccin parait conservée indépendamment des DMT préconisés.

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3113Encéphalite limbique post-COVID-19: étude d'un cas  

Introduction L’infection par le SRAS-Cov-2 est associée à un large éventail de complications neurologiques y compris l’encéphalite. Peu de cas plaidant en faveur d’un mécanisme auto-immun ont été décrits. Observation Nous décrivons un cas d’encéphalite auto-immune post Covid-19. Homme de 44 ans, diabétique qui a présenté un mois après une infection pulmonaire à Sars-Cov-2, une confusion aiguë avec troubles de comportements, troubles de la mémoire récente et des crises motrices focales. L’analyse cyto-chimique du liquide céphalo-rachidien était normale avec absence des bandes oligoclonales à l’étude immunologique. L’IRM cérébrale a montré des hypersignaux T2/FLAIR bilatéraux siégeant au niveau de l’hippocampe, l’EEG était normal, le panel auto-immun de l’encéphalite à savoir : anticorps-anti NMDA, LGI1, et GABA-B était négatif ainsi que les marqueurs tumoraux et le scanner thoraco-abdomino-pelvien. Le diagnostic d’encéphalite limbique auto-immune a été posé. Des cures d’immunoglobulines IV et un traitement antiépileptique ont été initiés, avec une nette amélioration des symptômes neurologiques attestée par les tests neuropsychologiques. Discussion Peu de cas d’encéphalite post Covid ont été attribués à un mécanisme auto-immun c’est-à-dire une maladie post-infectieuse associée à des mécanismes liés au mimétisme moléculaire. Cette hypothèse est basée sur les données : l’intervalle de temps prolongé entre les symptômes respiratoires et neurologiques et la bonne réponse à la thérapie immune modulatrice. Nous avons décrit un cas de l’encéphalite limbique auto-immune lié au Covid-19, avec une bonne réponse aux immunoglobulines. Conclusion Il est important d’envisager la possibilité d’un processus auto-immun également dans le cadre d’une infection au Covid-19 en particulier si l’atteinte neurologique apparaît tardivement.

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3114Myélite à anti-MOG et vaccination anti-Covid: association ? À propos d'un cas  

Introduction La myélite a anti-MOG est une entité auto-immune inflammatoire appartenant au spectre NMO dont l’évolution dépend de la précocité de la prise en charge. Nous rapportons un cas de myélite aiguë post-vaccinale après administration d’un vaccin anti Covid (Sinovac Life). Observation Il s’agit d’une femme de 34 ans sans antécédents qui a installé en quelques jours un tableau de paraparésie après la 2e dose de la vaccination anti-Covid. L’IRM cérébrale montrait des hypersignaux de la moelle cervicale et dorsale sans prise de contraste. Les anticorps anti-MOG étaient positifs. Discussion La myélite transverse aiguë (MTA) liée à la vaccination est rare. Notre cas relate la possibilité que le vaccin contre la Covid-19 pourrait déclencher une réponse auto-immune qui induirait une MTA associée aux anticorps MOG. Néanmoins, aucun auteur ne l’a encore rapporté et il se pourrait qu’il s’agisse d’un épiphénomène. Conclusion Les complications post vaccinales sont multiples et possibles avec tous les vaccins. Elles peuvent être graves chez l’adulte d’où la nécessité de bien évaluer la balance risque/bénéfice avant son administration.

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3115Troubles cognitifs à distance d'une infection à SARS-Cov2: étude d'une cohorte prospective  

Introduction De nombreux patients ont une plainte cognitive persistante au long cours après une infection à SARS-Cov2, parfois associée à des troubles psycho-émotionnels, une fatigue chronique et des troubles du sommeil. Objectifs Évaluer la fréquence de la plainte cognitive, documenter les troubles par un bilan neuropsychologique et évaluer l’association potentielle aux troubles psycho-émotionnels. Patients et méthodes Un questionnaire de dépistage de plainte cognitive a été distribué 6 mois après l’infection à SARS-Cov2 à tous les patients ayant été hospitalisé pour une forme sévère de la maladie (nécessité d’une oxygénothérapie>3L/mn d’oxygène). Les patients ayant un questionnaire positif ont eu un bilan comprenant un bilan neuropsychologique, des échelles de dépistage de l’anxiété, la dépression, la fatigue et du syndrome de stress post traumatique, un examen clinique neurologique et une IRM cérébrale. Résultats Sur 77 patients, 23 avaient une plainte à 6 mois de l’infection (29,9 %). Le bilan neuropsychologique réalisé chez 21 patients montrait un fonctionnement cognitif globalement préservé chez tous les patients, une altération des fonctions exécutives pour au moins un test chez 12 (57,1 %) patients, et une difficulté pour la reconnaissance des émotions chez 7 patients (33,3 %). Les scores de dépression, anxiété, stress post-traumatiques et fatigue étaient pathologiques chez 43, 62 et 90 % des patients. Discussion La plainte des patients est en partie liée aux troubles psycho-émotionnels. Plus de la moitié des patients présentaient un syndrome de stress post traumatique, en lien avec les conditions difficiles d’hospitalisation et le contexte anxiogène de la première vague. De plus, 90 % des patients présentaient une fatigue chronique, dont le lien avec l’infection reste à préciser. Conclusion Malgré une plainte cognitive fréquente, le fonctionnement cognitif global est préservé à distance d’une infection sévère à SARS-Cov2. La plainte peut être liée aux conséquences psychologiques de l’hospitalisation.

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3116Polyradiculonévrite aiguë et Covid-19: à propos de 3 observations  

Introduction La polyradiculonévrite aiguë (PRNA) constitue la principale manifestation neurogène de la Covid-19. Nous soulignons à travers 3 observations son polymorphisme clinico-électro-physiologique et discutons ses mécanismes physiopathologiques. Observation Nous rapportons 3 observations de patients âgés respectivement de 75, 83 et 68 ans ayant comme antécédent commun une infection récente à la Covid-19 avec une atteinte pulmonaire modérée chez deux d’entre eux, et admis pour une paraparésie proximale associée à un syndrome radiculo-cordonal pour le premier, une téraparesie flasque aréflexique avec diparésie faciale et détresse respiratoire pour le deuxième, et une ataxie associée à une ophtalmoplegie et une aréflexie chez le 3e. L’électro-neuromyogramme fut en faveur d’une polyradiculonévrite démyélinisante sensitivomotrice chez nos deux premiers patients et une polyneuropathie axonale sensitive chez le troisième patient. La ponction lombaire révéla une dissociation albumino-cytologique dans les 3 cas. Le bilan étiologique fut négatif en dehors d’une sérologie Covid-19 positive chez nos 3 patients. Les anticorps anti-GM1 étaient également positifs chez notre 3e patient. Un syndrome de Guillain-Barré a été retenu chez les deux premiers patients, et un syndrome de Miller Fisher a été retenu chez le troisième patient. L’évolution fut favorable sous immunoglobuline. Discussion La polyradiculonévrite aiguë représente 21 % des complications neurologiques de la Covid-19. Cliniquement, elle est dominée par le syndrome de Guillain-Barré. Elle serait due à une surexpression des récepteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ACE) dans les cellules de Schwann et les oligodendrocytes centraux; ce qui suggère un envahissement viral direct des nerfs périphériques et de la myéline en dehors du mécanisme auto-immun. Nos observations se distinguent par une atteinte sensitive prédominante. Conclusion Le lien de causalité entre la Covid-19 et la PRNA n’est plus à démontrer. Toutefois, l’analyse clinique et électro-physiologique de cette expression peut s’avérer intéressante pour mieux comprendre les mécanismes en cause.

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3117Association d'une démyélinisation centrale et périphérique subaiguë après une infection Sars-Cov-2  

Introduction Les manifestations neurologiques sont nombreuses au cours des infections à Sars-Cov-2. Leur fréquence et gravité varient selon la symptomatologie. Nous rapportons le cas d’une atteinte démyélinisante centrale et périphérique. Observation Un homme de 76 ans a présenté une paraplégie progressive au cours d’une infection à Sars-Cov-2 sans prise en charge en réanimation. Il présentait un signe de Babinski bilatéral, une abolition des réflexes ostéo-tendineux (ROT), des troubles sensitifs proprioceptifs et des troubles vésico-sphinctériens. Secondairement, une parésie des membres supérieurs est apparue, puis des signes d’atteinte du tronc cérébral. Les ROT sont devenus vifs. L’IRM cérébro-médullaire initiale était normale. La ponction lombaire retrouvait une hyperprotéinorachie, une discrète réaction méningée et des bandes oligo-clonales. L’IRM cérébrale de contrôle retrouvait des hypersignaux bilatéraux des pédoncules cérébelleux. L’électroneuromyogramme réalisé à six semaines du début des symptômes retrouvait une neuropathie démyélinisante. Le patient a reçu deux cures d’immunoglobulines polyvalentes à un mois d’intervalle ainsi que deux bolus de corticoïdes à forte dose. Le bilan étiologique infectieux et immunologique était négatif, notamment les anticorps anti-neurofascine, anti-contactine, anti-neuropile et anti-MOG. Le patient présentait une discrète amélioration de la parésie des membres supérieurs après cette prise en charge et la kinésithérapie. Discussion Les atteintes neurologiques démyélinisantes mixtes (centrale et périphérique) sont rares, les patients présentant souvent une évolution chronique, avec une fréquence élevée d’auto-anticorps (anti-neurofascine notamment). Des atteintes similaires subaiguës post-infectieuses ont déjà été décrites, mais moins précocement au cours de l’infection à Sars-Cov-2. La récupération extrêmement variable de ces atteintes plaide pour des mécanismes physiopathologiques hétérogènes. Conclusion La physiopathologie des atteintes neurologiques au cours des infections à Sars-Cov-2 reste méconnue, les auto-anticorps fréquemment rencontrés au cours d’atteintes démyélinisantes centrales et/ou périphériques restant négatifs chez notre patient.

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3118Complications neurologiques liées à la vaccination contre le Sars-Cov-2  

Introduction Depuis le début de la vaccination contre le Covid-19, un large spectre de complications neurologiques a été observé chez les sujets vaccinés, dont l’imputabilité a été rapportée à la vaccination. Objectifs Décrire les différentes manifestations neurologiques apparues après une vaccination contre le Covid-19 et déterminer le vaccin en question et les particularités cliniques et paracliniques de ces manifestations. Patients et méthodes Nous avons inclus dans notre étude les patients qui ont présenté des manifestations neurologiques survenues suite à une vaccination contre le Sars-Cov-2. Nous avons étudié les particularités épidémiologiques, cliniques et para cliniques de tous les patients et nous avons précisé le délai entre la vaccination et l’apparition des signes neurologiques. Résultats Nous rapportons 4 observations. Deux patients âgés respectivement de 69 et 45 ans ont présenté des AVC ischémiques, survenus respectivement 7jours après la 3e dose de Pfizer et 10jours après la 1re dose d’Astra Zeneca. Un patient âgé de 48 ans a présenté, 10jours après 1re dose d’Astra Zeneca, une myélite. Le dernier patient âgé de 67 ans a présenté un syndrome de Guillain-Barré (SGB), 7jours après la 1re dose de Pfizer. L’enquête étiologique était négative chez tous nos patients. Discussion La plupart des complications neurologiques faisant suite à la vaccination contre la Covid-19 sont secondaires à un dérèglement immunitaire par mimétisme moléculaire entre les composants du système nerveux et ceux du vaccin tel est le cas des myélites aiguës et du SGB. Il a été démontré qu’une thrombocytopénie thrombotique peut être induite par la vaccination et induire des AVC ischémiques. Conclusion Devant des complications neurologiques apparaissant après une vaccination contre la Covid-19, l’imputabilité du vaccin est suggérée quand l’enquête étiologique est négative, mais l’association temporelle n’implique pas un lien de causalité certain.

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3119Traitements de fond de la SEP et vaccination contre la COVID-19  

La pandémie de COVID-19 a touché les soins médicaux aigus et continus et a particulièrement affecté les personnes ayant une sclérose en plaques (SEP), entraînant des retards ou des interruptions de traitement d’où les répercussions sur la progression de la maladie. Les vaccins approuvés ont démontré une efficacité et sécurité acceptables en général. Cependant, certains obstacles persistent : d’un côté l’hésitation de certains patients à se faire vacciner et d’autre part l’organisation de la vaccination par rapport à l’administration de certains traitements (comme les anti-CD20 ou le fingolimod) qui risquent de réduire l’effet protecteur du vaccin. Par conséquent, il est impératif de comprendre les effets de chaque traitement de fond de la SEP sur la réponse immunitaire à la vaccination contre la COVID-19. Dans cette présentation, nous comparerons les différents immunomodulateurs et immunosuppresseurs de la SEP en termes d’effet sur le système immunitaire, d’impact potentiel sur l’infection par le virus COVID-19 et les implications diverses liées aux vaccins. Nous proposerons des approches pratiques thérapeutiques pendant la pandémie de COVID-19.

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3120Encéphalopathies et encéphalites associées à la Covid-19: série de 8 cas  

Introduction Les manifestations neurologiques liées à la Covid-19 sont plus complexes, les atteintes neuro-inflammatoires de l’encéphale associés à ce virus sont variés dans leurs présentations clinique, biologique et radiologique et elles sont peu rapportées. Objectifs Notre objectif est décrire les cas des encéphalopathies liées à la Covid-19 et de rapporter ces caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives. Patients et méthodes Étude observationnelle, descriptive de janvier au novembre 2021 d’une série de 8 cas, présentant un tableau d’encéphalopathie et des signes cliniques d’infection au Sars-Cov-2 confirmés par sérologies ou par scanner thoracique. Tous les patients ont bénéficié d’une ponction lombaire, de l’EEG, d’une IRM cérébrale, d’un bilan biologique exhaustif et d’ un traitement à base d’immunoglobulines. Résultats Il s’agissait de 8 patients, 5 hommes et 3 femmes. L’âge moyen était de 49 ans. Les troubles du comportement et les crises épileptiques ainsi qu’une hyperprotéinorache avec ou sans pléicytose étaient présents dans 6 cas. L’IRM cérébrale était pathologique chez tous nos patients. Les anticorps antineuronaux GAD étaient positifs dans 2 cas. L’évolution à court terme était favorable. Discussion Les méningo-encéphalites et les encéphalites sont rarement rapportées avec des présentations clinique, biologique et radiologique variables. La bonne réponse à l’immunothérapie peut suggérer le mécanisme dysimmunitaire parainfectieux. Conclusion La survenue d’encéphalopathie chez le patient Covid-19 est évoquée après avoir éliminé les autres causes en particulier infectieuses.

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3121Plainte cognitive post-COVID-19: profil et déterminants  

Introduction Les troubles neurocognitifs (TNC) font partie du syndrome post-« coronavirus disease » (COVID-19). Aucune étude n’a évalué spécifiquement les TNC chez les patients ayant une plainte cognitive post-COVID-19 ainsi que leurs déterminants IRM. Objectifs Notre objectif principal était de caractériser les TNC chez les patients ayant une plainte cognitive post-COVID. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer leurs déterminants cliniques et d’IRM. Patients et méthodes Nous avons inclus 46 patients avec une plainte cognitive post-COVID-19 adressés au centre mémoire du CHU d’Amiens, ayant bénéficié d’une évaluation neuropsychologique, 36 d’entre eux ont eu une IRM cérébrale. Le score cognitif global G3 était la somme des scores z moyens qui prenait en compte les fonctions exécutives, le langage et la vitesse d’action. Afin d’identifier les anomalies de la substance blanche (ASB), associées aux performances cognitives, nous avons analysé des masques de ces ASB. Résultats L’ANOVA répétée a montré un effet de groupe (p =0,0001) et un effet de domaine (p =0,0001) dû à un score de vitesse d’action inférieur (p =0,007). Le score cognitif global G3 était significativement associé au seul besoin d’oxygène (R2=0,319, p =0,031). Les ASB étaient associées au score cognitif global G3 dans les structures hémisphériques droites (p <0,01) : région frontale supérieure, région post-centrale, cingulum, tractus cortico-spinal, fascicule longitudinal inférieur, capsule interne et segment postérieur du fascicule arqué. Discussion Les patients ayant des plaintes cognitives post-COVID-19 présentaient un TNC. En accord avec les résultats de la littérature le ralentissement prédominait. Le déterminant clinique était l’oxygéno-réquérance au cours de la phase aiguë. Ce travail, est le premier à notre connaissance, à mettre en évidence un modèle de structure des ASB localisé dans l’hémisphère droite qui sous-tend le déficit cognitif. Conclusion Les patients ayant des plaintes cognitives post-COVID-19 présentaient un TNC, le ralentissement prédominait, pouvant être expliqué par l’oxygéno-réquérance au cours de la phase aiguë et un modèle de structure des ASB localisé dans l’hémisphère droite.

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3122Impact de la pandémie Covid-19 sur les patients atteints de la sclérose en plaque  

Introduction Les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) posent des défis dans cette situation de pandémie de Covid-19, en raison des médicaments immunosuppresseurs qu’ils reçoivent et du fait que les infections virales peuvent contribuer à l’exacerbation de la SEP. Objectifs Évaluer les conséquences et l’impact psychologique de la pandémie Covid-19 sur les patients suivis pour SEP à partir d’un recueil d’expérience. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée auprès des patients suivis pour SEP au sein de notre service. Les patients reçus à la consultation ont été invité à répondre à un questionnaire comprenant une partie consacrée aux caractéristiques sociodémographiques et cliniques et une partie concernant les conséquences globales du Covid-19 : nombre des poussées, l’adhérence au traitement, l’accès aux soins. Une analyse descriptive des données recueillies a été réalisée. Résultats Il s’agit de 31 patients d’âge moyen 34 ans et un sex-ratio (F/H) de 3. Cet échantillon avait un EDSS moyen de 2,7. Parmi les patients, 22 % ont développé une symptomatologie dépressive, 29 % ont contracté la Covid-19 et 41 % ont arrêté le suivi pour non-accès aux soins. Le nombre moyen de poussées est de 2 dont la plupart sont sensitivomotrices. Une analyse des données recueillies a permis d’établir qu’un âge avancé, un EDSS élevé, un niveau intellectuel bas constituent des facteurs de risque d’issues cliniques non favorables. Discussion Les résultats de notre étude rejoignent ceux de la littérature. En effet, la pandémie Covid-19 a considérablement impacté la prise en charge des patients atteints de SEP. Plusieurs paramètres sociodémographiques et cliniques participent à cette perturbation. Conclusion L’impact de la Covid-19 sur cette population des patients n’est pas négligeable. Cependant, même si cette période a été compliquée pour nos patients ils gardent pour la plupart d’excellentes capacités d’adaptation.

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3123Sclérose en plaques et Covid-19: étude d'une série de patients à l'ouest de l'Algérie  

Introduction La préoccupation majeure pour les neurologues du monde entier est l’évolution et l’issue de l’infection par la Covid-19 chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) sous différents traitements de fond. Objectifs Connaître les facteurs de risque d’une évolution sévère et rechercher l’influence du traitement de fond sur les formes sévères de Covid-19. Patients et méthodes Étude descriptive effectuée de mars 2020 à novembre 2021 au service de neurologie du CHU Tlemcen. On a recueilli les données personnelles des patients, les signes cliniques du début de la Covid-19, la forme clinique et le traitement de fond. Le diagnostic positif de Covid-19 a été posé dans la majorité des cas par le test antigénique. Une analyse univariée puis multivariée a été réalisée à la recherche de facteurs de risque des formes sévères. Résultats Un total de 480 patients SEP suivis en consultation, 32 ont présenté un Covid. Les signes d’atteinte les plus retrouvés était la fatigue, la fièvre, la toux, l’anosmie. Les facteurs de risque associés à une hospitalisation étaient l’âge, le degré de handicap (EDSS), comorbidités. En revanche, il a été observé que les patients sous interférons avaient un risque moindre d’hospitalisation. Un patient sous anti-CD20 (rituximab) a présenté une forme mineure. Aucun séjour en unité de soins intensifs n’a été observé chez nos patients. Discussion Ces résultats peuvent être expliqué par le respect du confinement et une population d’étude relativement jeune. Les facteurs de risque de formes sévères ont été retrouvés dans plusieurs études. La majorité de nos patients sont sous interférons, qui selon certaines études semblent avoir rôle protecteur contre les formes graves de la Covid-19. Conclusion La SEP n’augmente pas la probabilité d’une évolution sévère de la Covid-19 par rapport à la population générale. La connaissance des facteurs de risque associés à la SEP est importante pour aider les cliniciens à identifier les formes sévères de la Covid-19.

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3124Syndrome de Guillain-Barré post-COVID-19: à propos de 3 cas  

Introduction Le syndrome de Guillain–Barré (SGB) désigne un groupe de neuropathies inflammatoires aiguës, le plus souvent causées par une réaction immunitaire à la suite d’une exposition à certains antigènes bactériens ou viraux, dont le SARS-CoV2. Observation Il s’agit de 2 hommes âgés respectivement de 64 ans et 53 ans et d’un enfant âgé de 15 ans, hospitalisés pour un tableau de tétraparésie flasque associé à des troubles de la déglutition et une dysphonie (un seul cas). Ces symptômes sont survenus au cours de l’infection COVID-19 (1 cas) et 3 semaines après (2 cas). La ponction lombaire a montré, chez les 3 malades, une dissociation albuminocytologique avec une protéinorachie entre 0,47 et 0,66g/L. L’ENMG a confirmé le diagnostic d’une polyradiculonévrite aiguë (PRNA) motrice et sensitivomotrice à mécanisme essentiellement axonal. Le diagnostic de SGB a été retenu chez nos patients avec une évolution favorable après une cure d’immunoglobuline. Discussion Nos résultats rejoignent ceux de la littérature. Ainsi, l’âge avancé et le sexe masculin sont des facteurs de risque de survenue de COVID-19 plus sévère. Néanmoins, le jeune âge semble n’est pas être un facteur protecteur de survenue des complications neurologiques liées à ce virus et il n’existe pas une corrélation entre le degré de gravité à l’infection COVID-19 et la forme clinique de SGB. Conclusion Le SGB peut survenir au cours de l’infection au COVID-19 ou après la résolution complète. Il peut accompagner une forme clinique simple, grave ou même asymptomatique. Le traitement repose essentiellement sur les immunoglobulines et l’évolution est favorable.

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3125COVID-19: COVID long et neurologie  

La pandémie causée par le SARS-CoV-2 a entraîné plusieurs centaines de millions de sujets atteints et des millions de morts. À côté des formes aiguës de l’infection caractérisées par des atteintes respiratoires et multiviscérales, des formes subaiguës et prolongées sont apparues progressivement touchant plusieurs organes dont le cerveau et appelées COVID long. Les principaux signes neurologiques de ces COVID longs peuvent regrouper, entre autres, des troubles de l’équilibre, des vertiges, des paresthésies et douleurs diffuses, des neuropathies périphériques, et des troubles cognitifs. Ces syndromes neurologiques liés au COVID long peuvent survenir au cours de séjours en réanimations ou d’hospitalisations conventionnelles mais aussi très souvent chez des patients non hospitalisés ou ayant eu des formes bénignes de l’infection. Les causes de ces atteintes neurologiques semblent être multiples, incluant des troubles vasculaires, de la neuro-inflammation, voire une atteinte directe du virus au niveau cérébral. Nous avons regroupé plusieurs dizaines de cas de COVID long avec troubles cognitifs marqués par des dysfonctions surtout exécutives, attentionnelles et mnésiques. Dans plus de la moitié des cas, seul le PET scan FDG cérébral était anormal avec des zones hypométaboliques au niveau du cortex cingulaire, du précunéus, du cortex temporal et du tronc cérébral. L’évolution est variable d’un patient à l’autre et dépend assez souvent de l’importance des atteintes hypométaboliques cérébrales.

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3126Alerte thrombolyse et la pandémie de la COVID-19: quel impact ?  

Introduction La pandémie de COVID-19 est un terrible fléau mondial qui sévit depuis mars 2020 au Maroc le poussant à imposer le confinement dont nous évaluerons l’impact sur les alertes thrombolyses (AT). Objectifs Comparer le délai d’admission des AT une année avant et pendant la période COVID afin d’établir le rapport des bénéfices et dommages de la pandémie, avec étude de son évolution l’année suivante. Patients et méthodes Nous avons recensé toutes les AT lancées aux urgences neurologiques du CHU de Casablanca sur une période de deux années et neuf mois répartis en 3 phases : – la première allant du mois de mars 2018 au mois de février 2020 ; – la deuxième allant du mois de mars 2020 au mois de novembre 2021. Résultats Au total, 472 AT ont été colligés dont 241 pendant la période précédant la COVID, avec 65 thrombolyses soit 26,97 % contre 131 non thrombolysés (NT) soit 54,35 % et 45 fausses alertes (FA) soit 18,67 %. Pendant la deuxième période, dans les 231 AT recensées, 35 étaient thrombolysés soit 15,15 % contre 123 NT soit 53,24 % et 44 FA soit 19,04 %. Le délai moyen d’admission des patients dans la première phase était de 192 minutes soit 3h12min et 181 minutes dans la seconde phase soit 3h1 minute. Discussion Le délai d’admission des patients est plus précoce pendant la période COVID. Du fait du confinement, l’absence de l’embouteillage, le regroupement familial expliquerait que les patients soient rapidement acheminés aux urgences avec un gain de 11minutes en moyenne. Par contre, la diminution du nombre d’alertes s’expliquerait par la crainte de la COVID, le diagnostic à tort de la COVID et le retard occasionné par la désinfection des locaux. Conclusion Bien que les patients soient conduits dans les délais, à cette période, l’infection SARS-CoV semblait primer sur les autres pathologies avec un circuit de tri des malades établi qui aurait joué contre le concept Time is brain.

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3127SARS-CoV-2 aerosol transmission and detection  

Aerosol transmission has been officially recognized by the world health authority resulting from its overwhelming experimental and epidemiological evidences. Despite substantial progress, few additional actions were taken to prevent aerosol transmission, and many key scientific questions still await urgent investigations. The grand challenge, i.e., effective control of aerosol transmission of COVID-19, remains unsolved. A better understanding of the viral shedding into the air has been developed, but its temporal pattern is largely unknown. Sampling tools, as one of the critical elements for studying SARS-CoV-2 aerosol, are not readily available around the world. Many of them are less capable of preserving the viability of SARS-CoV-2, thus offering no clues about viral infectivity. As evidenced, the viability of SARS-CoV-2 is also directly impacted by temperature, humidity, sunlight, and pollutants. For SARS-CoV-2 aerosol detection, liquid samplers, together with real-time polymerase chain reaction (RT-PCR), are currently used in certain enclosed or semi-enclosed environments. Sensitive and rapid COVID-19 screening technologies are in great need. Among others, the breath-borne-based method emerges with global attention due to its advantages in sample collection and early disease detection. To collectively confront these challenges, scientists from different fields around the world need to fight together for the welfare of mankind. This review summarized the current understanding of the aerosol transmission of SARS-CoV-2 and identified the key knowledge gaps and a to-do list. This review also serves as a call for efforts to develop technologies to better protect the people in a forthcoming reopening world.

N/A2022       CORD-19
3128Towards smart energy systems-A survey about the impact of COVID-19 pandemic on renewable energy research  

The COVID-19 pandemic has a significant impact on renewable energy. This work investigates the effect of pandemic on renewable energy research from four aspects: the regional cooperation model of renewable energy research, the research hotspots of renewable energy during the pandemic, the development trend of renewable energy research hotspots in the post-pandemic, policy recommendations for development in the post-epidemic era. Systematic literature review (SLR), latent semantic analysis (LSA), and machine learning–based analysis (principle component analysis) are used to analyze the relevant literature on the COVID-19 and renewable energy in the Scopus database. The results of geographic visualization analysis show the COVID-19 pandemic has not hindered but promoted bilateral cooperation in the field of renewable energy among the One Belt One Road partner countries, with China at the core. The results of visual analysis of research hotspots show the research in the field of renewable energy during pandemics is divided into two categories: “opportunities” and “crisis”, and further obtained five categories: sustainable development, environmental management, carbon emission, solar photovoltaic power, and wind power. The results of the keyword evolution map indicate the two main directions of renewable energy research in the post-pandemic: (1) Clean energy investment has become an important measure to revitalize the economy after the epidemic. (2) Energy efficiency research will effectively promote the sustainable development of renewable energy. Finally, we put forward policy suggestions on how to build a smart energy system in the post-epidemic era.

N/A2022       CORD-19
3129In Memoriam: Dr. Joseph Prabhu  

N/A2022       CORD-19
3130The Role of Life Meaning in Psychological Distress and Post-traumatic Growth Among Italian First-Aid Volunteers During the COVID-19 Outbreak  

The coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic has been a sudden and disruptive event that has produced lots of deaths, overload of the healthcare system, interruption of social habits, and change in life prospective. The study aimed to explore the relationships between meaning of life, psychological distress, and post-traumatic growth in volunteers from the first-aid associations operating in Italy belonging to the areas most affected by the pandemic (Bergamo, Brescia, and Parma). Our hypothesis anticipated that the meaning of life can mediate the relationship between psychological distress and post-traumatic growth. We, also, expected that this effect could vary with the role played in the rescue team, the increased shifts’ amount, and the monetary incentive. Using a cross-sectional design, a convenience sample of 268 consenting participants completed Depression, Anxiety and Stress Scale (DASS-21), Post-Traumatic Growth Inventory (PTGI), and Personal Meaningful Profile-Brief (PMP-B). Findings yielded a positive relationship between psychological distress and post-traumatic growth (r = .284). Regarding the meaning of life, Spearman’s correlation revealed that the two dimensions of “Self-Transcendence” and “Religion” are moderately involved in the post-traumatic change (specifically, “New Possibilities” ρ = .237, “Personal Strength” ρ = .252, and “Spiritual Change” ρ = .373). Logistic regression failed to show any effect concerning role, shifts’ amount, and distress level. Finally, the monetary incentive appeared to not influence the altruism’s propension. Even though our findings should be interpreted with caution, this study provides evidence for the relevance of meaning of life to understanding of resilience and promoting the well-being of workforce following traumatic experiences.

N/A2022       CORD-19
3131Epidemic Diseases and Chinese Medicine: Example of SARS and COVID-19: Part Two  

Along with the legends about epidemic demons, China has developed over the centuries a medical approach to epidemic diseases based on the teachings of Huang Di Nei Jing ([Image: see text] Huangdi’s Internal Classic), Nan Jing ([Image: see text] Classic of Difficult Issues), and Shang Han Lun ([Image: see text] Treatise on Cold Damage). Other doctors and scientists participated in this evolution of knowledge, like Wang Shuhe ([Image: see text]), Ge Hong ([Image: see text]), Chao Yuanfang ([Image: see text]), Sun Simiao ([Image: see text]), and Liu Wansu ([Image: see text]). However, it was in the 17(th) century, after the great break of the Song, Jin, and Yuan eras that an innovative spirit, Wu Youke ([Image: see text] 1582-1652) first foresaw the existence of microorganisms as we know them now. His Wen Yi Lun ([Image: see text] Treatise on Pestilence) foreshadows an original approach to epidemic diseases, particularly emerging infectious diseases of the 21(st) century. After them, traditional Chinese medicine developed a comprehensive method of diagnosing and treating of these diseases (Epidemic Diseases Theory [Image: see text]) within the School of Heat Diseases ([Image: see text]). In a third article, we will examine some applications in the treatment of the SARS 2003-2004 epidemic ([Image: see text]) and the current COVID-19 ([Image: see text]) pandemic.

N/A2020       CORD-19
3132Thoughts on COVID-19 Based on JingFang Medicine (Classical Chinese Formula) Solutions for COVID-19  

This article aims to provide some thoughts on the prevention and treatment of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) from the perspective of JingFang Medicine (Classical Chinese Formula). It is believed that the vague theoretical understanding of COVID-19 in Traditional Chinese Medicine does not hinder the precise treatment of the disease by following the rule of “With this Zheng, prescribe this Fang.” According to the principle of “Fang-Zheng Correlation” and the knowledge gained from the thousands of years of experience in treating febrile diseases, Xiao Chai Hu Decoction ([Image: see text]) and its modifications are recommended with the emphasis on individualized treatment. As another form of practicing “Fang-Zheng Correlation,” generalized group treatment should also be paid attention to. Giving considerations to the historical medical data, Jing Fang Bai Du Powder ([Image: see text]) and Shi Shen Decoction ([Image: see text]) are recommended for group prevention treatment. Assisting the Zheng (Upright) Qi and using tonic formulas are two entirely different concepts. According to the principle of “Fang-Zheng Correlation,” tonics abuse should be avoided in the prevention of COVID-19, and the using of Huang Qi ([Image: see text] Radix Astragali seu Hedysari) should also be very carefully done.

N/A2020       CORD-19
3133Theory of Fighting the Epidemic with Traditional Chinese Medicine Qigong () Therapy  

Qigong ([Image: see text]) therapy is an active self-paced exercise therapy and it has a long history in traditional Chinese medicine (TCM). As early as the mention of it in the Huang Di Nei Jing ([Image: see text] Huangdi’s Internal Classic), there is a record of using qigong therapy to prevent and treat pestilence. This thesis discusses the idea and methods of qigong therapy in TCM, such as daoyin ([Image: see text]), expiration and inspiration, and meditation. These methods purpose to have the functions of strengthening and consolidating the primordial qi, improving health conditions, and resisting pestilent qi. Therefore, the core idea of fighting the epidemic with qigong therapy is to enhance the healthy qi, and to prevent the intrusion of pestilent qi into the human body. It embodies the TCM thought of “when there is sufficient healthy qi inside the body, the evil cannot invade the body.”

N/A2021       CORD-19
3134The Cognitive Evolution from "Plague" to "Infectious Disease"  

According to the Grand Chinese Dictionary, plague is defined to be an acute infectious disease. The Chinese term “infectious disease” is not what it is commonly thought originated from Japanese. The medical nomenclature shift from the traditional “plague” to the modern “infectious disease” is completed by the medical missionaries, Chinese scholars, and the national authority, each utilising different strategies. It is a history of acceptance concerning the concept of “infectious disease” from academia to national level. The conscious use of infectious disease-related thought and terminology by Chinese officials and doctors when studying infectious disease is a scientific modernization towards the understanding of epidemics. In a sense, this evolution of medical knowledge embodies the modernization of infectious disease in China.

N/A2020       CORD-19
3135Key to Treating COVID-19: Removing Phlegm from Small Airways  

According to autopsy reports, patients who died from COVID-19 had a lot of mucus in the lung that obstructed the airways, reduced the effect of mechanical ventilation, and even led to pulmonary failure. Traditional Chinese medicine literature mentions that “Inability to remove phlegm impairs the lung, which leads to death.” Hence one of the most urgent problems to be solved is to remove phlegm from the small airways. This article elaborates ten methods to remove phlegm for clinical reference.

N/A2020       CORD-19
3136Preventing COVID-19 with Chinese Medicine: Concepts and Suggestions  

The category of “epidemic diseases” is discussed extensively in the literature of traditional Chinese medicine, however it is often overlooked in modern Chinese medicine education precisely because population-level prevention and treatment do not fit easily into the dogma that individualized herbal formulas “based on patterns identified” is the primary mode of clinical reasoning in Chinese medicine. In the recent COVID-19 epidemic, the contingencies of treating large numbers of patients meant that it was not possible to provide “one prescription for each patient.” In fact, four categories of patients were sometimes given the same formula: mild and moderate confirmed cases, close contacts of confirmed cases, and suspected cases. The lines between prevention and treatment, along with clear demarcations between individual and population-level immunity, were blurred in the mist of the urgent imperative to provide what could reasonably be expected to be effective. Lessons from the large-scale participation of Chinese medicine in the COVID-19 public health crisis are relevant for the global community of Chinese medicine practitioners and may provide insights into how future epidemics could be addressed in the absence of effective vaccines or pharmaceuticals.

N/A2020       CORD-19
3137Understanding the Treatment of COVID-19 and other Epidemics in Traditional Chinese Medicine  

Epidemics spread quickly and are highly contagious. And there has been a profound understanding of etiology, pathogenesis, prevention, and treatment of these diseases in traditional Chinese medicine (TCM). Coronavirus disease 2019 (COVID-19) falls into the category of “epidemic dampness”, and the core pathogenesis is that latency of externally-contracted dampness turbidity and epidemic toxin in pleurodiaphragmatic interspace provokes Shaoyang ministerial fire and causes concomitant attack of external and internal pathogens, resulting in wood fire tormenting metal and the upward rushing of dampness fire (toxin), ultimately leading to a syndrome of epidemic toxin blocking the lung. Throughout the treatment of COVID-19, Professor Shiyun Yan uses the “harmonizing” method and sticks to the basic principles of “protecting middle qi, pectoral qi and yin fluid” to consolidate the root, dispersing externally and clearing internally and using in combination drugs cold and warm in property. The specific treatment approaches include ventilating lung and expelling pathogens, clearing heat and removing the toxin, tonifying qi and nourishing yin, activating blood and resolving stasis, resolving dampness, and dredging collaterals, to prevent the patient’s condition from getting worse and save the dying.

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3138Epidemic Diseases and Chinese Medicine: Example of Severe Acute Respiratory Syndrome and COVID-19  

Epidemic diseases, known and studied in China since antiquity, are one of the main chapters of the School of Exogenous Febrile Diseases ([Image: see text]). Along with the legends about epidemic demons, China has developed over the centuries a medical approach based on the teachings of Huang Di Nei Jing ([Image: see text] Internal Classic), Nan Jing ([Image: see text] Classic of Difficulties), and Shang Han Lun ([Image: see text] Treatise of Harmful Cold). However, it was in the 17(th) century, after the great break of the Song, Jin, and Yuan eras that an innovative spirit Wu Youxing ([Image: see text]) first foresaw the existence of microorganisms as we know them now. His Wen Yi Lun ([Image: see text] Treatise on Pestilences) foreshadows an original approach to epidemic diseases, particularly emerging infectious diseases of the 21(st) century: severe acute respiratory syndrome 2003-2004 and the COVID-19 pandemic are perfect examples. In this first article, which will be followed by two others, we will examine the classical and modern Chinese definitions of these dreadful plagues.

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3139Prevention and Treatment of "Epidemic Toxin, Pathogenic Dampness and Lung Deficiency" after COVID-19 Recovery Based on the Theory of "Preventive Treatment of Diseases" in Traditional Chinese Medicine  

Due to the sequelae and recurrence in patients with COVID-19 after recovery. This article, based on the theory of “preventive treatment of diseases” in traditional Chinese medicine, which believes that the three pathogenic factors of epidemic toxin, dampness, and lung deficiency are the fundamental causes of the recurrence of COVID-19. The treatment strategies are to remove pathogenic factors, strengthen qi, nourish yin, clear heat, moisten dryness, and at the same time, reinforce the lung, spleen and kidney, and soothe the liver. Through a variety of treatments such as oral administration, external treatment, and skin absorption, it provides a new idea and method for the management of the recurrence of COVID-19.

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3140International Communication of Traditional Chinese Medicine in the Context of COVID-19 Pandemic by Analogy of Directional Solidification  

According to the phenomenon-taking of classified analog, directional solidification can be an excellent approach for international communication of traditional Chinese medicine (TCM) in the context of COVID-19 pandemic. Attitudes toward TCM by Western Medicine (WM) can be represented by various morphologies of the solid/liquid interface. COVID-19 has created an urgent need for the worldwide spread of TCM. To counter any doubts and objections against TCM, COVID-19 pandemic provides a good opportunity, meanwhile a steady and firm pace forward should be kept. It is also necessary to resolve domestic controversies and to lower cultural shock. The philosophy of TCM can agree fairly well with dialectical materialism; the scientific connotation of pentacy in TCM can be explained through the symptoms of COVID-19-infected patients. A TCM understanding compatible with WM will accelerate its international acceptance, which could help to better elaborate the significance of humanity in TCM. Holistic medicine under the guidance of TCM principles is an important trend in medical development, whose framework is illustrated in a 4C+T diagram.

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3141Status of Traditional Chinese Medicine in Greece and its Approach on COVID-19 Pandemic  

Although acupuncture was first introduced to Greece in about 1938, it was not until 1973 that an institution was created to teach it, where its study was limited to medical doctors (MDs). Traditional Chinese medicine (TCM) was not taught to non-MDs until 2004. Even today, TCM has not been integrated into the Greek health system, and in a few exceptions, TCM was mainly associated with pain management. A few private schools teach TCM theory and practice in the fields of acupuncture, moxibustion, herbology, gua sha, and tui na (Chinese massage). This study examines the use of Chinese single herbs and formulas for prevention or treatment during the COVID-19 pandemic in Greece, as well as issues with the availability of Chinese herbs and proposals for substitutes from the traditional Greek medicine point of view.

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3142The Role of the "Traditional Chinese Medicine Proclamation" in Cholera Prevention and Control in Modern China  

During the period of social transformation in modern China, the sudden onslaught of malignant infectious diseases, the helplessness of the public, and the impact of the modern Western medical system promoted the profound self-revolution of traditional Chinese medicine (TCM). Multiple factors, including politics, economy or religion contributed to the formulation of paper-based “TCM proclamation”. This paper, based on the prevention and control of cholera advocated in TCM proclamation, analyzes the new ways of cholera spread in China in early modern times and the complicated “country-region-medical institutions-other institutions-individuals” correlations.

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3143The Idea and Application of Tuina in the Prevention and Treatment of COVID-19  

While traditional Chinese medicine has displayed a positive and effective role in saving lives of COVID-19 patients, Tuina, which is an important component in Chinese medicine, has also shown its merits in enhancing the immune function and relieving symptoms in COVID-19 patients. This article elaborates the long history of Tuina in treating and preventing epidemic diseases and its effect in improving the immune function. It also introduces some special Tuina methods, for instance, sputum drainage by the back-patting method to enable the discharge of sputum; slant-scrubbing method applied on the hypochondriac regions to bring the effect of soothing the liver to regulate qi, which may also relieve anxiety of patients with COVID-19; and spine-pinching method to enhance human resistance to diseases, which is more suitable for the elderly and for children with mild or common types of COVID-19 and can also be used for health care and disease prevention among the general population. Tuina methods for children using the common children’s specific Tuina points and manipulations to improve children’s body constitution are also mentioned in the article. Self-acupoint Tuina for health care, including acupoints for prevention purposes, acupoints for early clinical stage (mild stage) and recovery stage, as well as acupoints for children health care and specific operations, is also illustrated in the article. Moreover, basic exercises for health care, such as eight-section brocade, Shaolin internal exercises, six-character formula, and change of tendons, are also presented. In the final analysis, this article is aimed at some ideas and feasible applications of Tuina therapy in the prevention and treatment of COVID-19, in the hope to provide some worthy experience and introduce methods in preventing and fighting against COVID-19 to people all over the world.

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3144Discussing the Dietary Regimen and Disease Prevention and its Application as an Anti-epidemic Measure  

This article discusses the role of dietary regimen in the traditional culture of Chinese medicine according to its origin. Dietary regimen is a technique that inherits the traditional culture of Chinese medicine. Through analysis of the characteristics of the dietary regimen and the discussion of the idea of disease prevention, the application of the dietary regimen in disease prevention is sought. Under the guidance of three key factors, the application of the dietary regimen in disease prevention is mainly manifested in two aspects. First, the dietary regimen can be used to guide the daily reasonable diet to maintain the human body in a balance of Yin and Yang, which could prevent the occurrence of diseases. Second, on the basis of minimizing health loss, it can be used for disease treatment, adjuvant treatment, and rehabilitation. Finally, taking preventive treatment as the guiding ideology, the application of a dietary regimen as an “anti-epidemic” was briefly discussed.

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3145Comparative Study of Traditional Chinese Medicine and Western Medicine in the Treatment of Coronavirus  

Taking the process of treating coronavirus disease 2019 (COVID-19) with Western medicine and traditional Chinese medicine (TCM) as the research object, this article compares the characteristics of Western medicine and TCM from the perspectives of aetiology, pathogenesis, diagnosis, and treatment. Western medicine and TCM each has its own theoretical system. Each has its own exposition in explaining the etiology and pathogenesis of the disease, and each has its own characteristics and advantages in diagnosis and treatment. Integrating TCM and Western medicine can improve the effect of treatment by forming a coordinated traditional Chinese and Western medicine treatment method.

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3146Taking Proactive Action: Introduction to the Prevention and Treatment of COVID-19 with Traditional Chinese Medicine  

Since the outbreak of coronavirus disease-2019 (COVID-19), traditional Chinese medicine (TCM) has fully displayed its strength and specialty and has played an important role in the prevention and treatment of the pandemic. Faced with the unexpected development of the pandemic, the Chinese government has responded quickly and attached great importance to the effect of TCM. Comprehensive therapy integrating Chinese and Western medicine has achieved remarkable success. To summarize and introduce the prevention and treatment of COVID-19 with TCM, this article covers the perspectives of policy guideline issue, clinical diagnosis participation, and scientific research progress.

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3147Acquisition and Dissemination of Anti-Epidemic Medical Prescriptions During the Outbreaks in the Qing Dynasty of China  

During the epidemics in the Qing dynasty, many medical professionals, nonprofessionals, and social organizations collected and sorted medical prescriptions related to infectious diseases. These people also compiled, published, disseminated, and consulted related medical formularies. The above historical event can be viewed as the construction and dissemination of medical knowledge. They edited and published medical formularies on infectious diseases with lower cost and in flexible ways by taking the initiative and giving full scope to creativity. Diverse anti-epidemic medical prescriptions from these medical formularies can be used for infectious diseases in the event of the outbreaks. However, the therapeutic effects of classical prescriptions and folk recipes cannot be regarded as the same. The wide circulation of anti-epidemic medical prescriptions and medical formularies was essentially a process of epidemic prevention resource allocation. Not only did it enable many nonprofessionals to participate in epidemic prevention and control, but it also enhanced awareness, knowledge, and capacity for epidemic prevention at the individual level. At the same time, due to the uneven quality and individual differences in the physical fitness and condition of the prescriptions and formularies, they had the capacity of causing inconveniences to the readers or patients.

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3148Research Progress and Analysis of Moxibustion in Prevention and Treatment of Acute Infectious Diseases  

To introduce and evaluate current research progress of moxibustion in the prevention and treatment of acute infectious diseases, related literature in CNKI, Wanfang Data, and SinoMed was retrieved and analyzed by the present study. Results showed abundant studies on the mechanism of action of moxibustion in the prevention and treatment of acute infectious diseases with remarkable clinical efficacy. The present study also summarizes the commonly-occurring problems and found out the deficiencies in existing studies in hope of providing more reference for further research.

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3149Doc Hay: A Chinese Herbalist Combating the 1918-1919 Influenza Pandemic in America  

This is a story about a Chinese herbalist Ing “Doc” Hay who combated the 1918-1919 influenza pandemic in the America West. As an immigrant, he came to the States as a laborer, but he had knowledge of Chinese herbal medicine due to his family heritage. This made it possible for him to start practicing in the Chinese community in John Day, Oregon, until 1948 when he retired. During the time of the pandemic running wild in the 1910s, he prescribed formulas aimed at flu and boiled herbal decoction, personally delivering it to a working site for those Chinese laborers as well as non-Chinese patients. None of the laborer patients treated by him died during this deadly pandemic. Due to his success and fame, his practice was booming even after the Chinese community disappeared in John Day in later years. Doc Hay is always remembered in the history of earlier development in eastern Oregon, so that the site of his practicing, Kam Wah Chung and Co. Building, is now a national historic landmark. And more importantly, he has also been remembered by Chinese herbal medicine practitioners in the United States.

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3150Response to Epidemic Disease in Ancient China and its Characteristics  

This article introduces the history of epidemic diseases in China and analyzes its characteristics. It aims to explore the relationships between human beings and nature, nation and society, which enlightened us to understand and recognize the influence factors and historical logic behind the history.

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(1) COVID-19 Open Research Dataset (CORD-19). 2020. Version 2022-06-02. Retrieved from https://ai2-semanticscholar-cord-19.s3-us-west-2.amazonaws.com/historical_releases.html. Accessed 2022-06-05. doi:10.5281/zenodo.3715506
(2) Chen Q, Allot A, & Lu Z. (2020) Keep up with the latest coronavirus research, Nature 579:193 and Chen Q, Allot A, Lu Z. LitCovid: an open database of COVID-19 literature. Nucleic Acids Research. 2020. (version 2023-01-10)
(3) Currently tweets of June 23rd to June 29th 2022 have been considered.

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